Sur les traces et l’histoire de Adrienne DAILLY ou BUDIN, une ancêtre mystérieuse en Saône et Loire !
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février 5, 2021

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Loïc Duchamp

1- Remonter la trace de Adrienne grâce aux mariages de quatre de ses enfants

Lors du mariage, le 13 Février 1787 sur la commune du Rousset de Laurent LAMURE avec Françoise VAUGY, sa fille, elle est prénommée Adrienne BUDIN.

Cependant lors du mariage le 10 Janvier 1786 à Massilly, de son fils Jean VAUGY avec Ursule DUBOIS, elle ne s’appelle plus Adrienne BUDIN mais DAILLY mais alors pourquoi, cet élément est le point de départ de notre enquête !

Enfin, une dizaine d’années auparavant deux de ses filles, Jeanne VAUGY épouse à Massilly, le 1 Juillet 1777 Louis GUILLET tandis que Philiberte épouse à la même date Jean MARTIN.

2- Adrienne BUDIN/DAILLY mariée en secondes noces avec Jean VAUGY et en premières noces avec Louis NICOLLET

Le 21 Janvier 1749 sur la commune de Curtil sous Burnand, Adrienne épouse Jean VAUGY, elle est mentionnée fille de Antoine et veuve de Louis NICOLLET.

Le 22 Février 1746 à Saint-Huruge, elle avait épousé en premières noces Louis NICOLLET.

Nous pouvons remarquer que cet acte de mariage n’est pas du tout filiatif…

Un an après son premier mariage, Adrienne perd en un mois sa mère Antoinette BERTIER, décédée le 14 Mars 1747 à Saint-Huruge et son premier mari Louis NICOLLET décédé le 12 Avril 1747, sans doute décédés tous deux suite à une épidémie.

3- Le baptême des enfants d’Adrienne

Françoise a été baptisée le 7 Mars 1750 à Curtil-sous-Burnand.
Philiberte a été baptisée le 12 Février 1752 à Curtil-sous-Burnand.
Jean a été baptisé le 15 Août 1754 à Curtil-sous-Burnand.

4- Le baptême d’Adrienne à Saint-Huruge

Adrienne est native de la commune de Saint-Huruge, voici donc la raison pour laquelle elle s’est mariée ici même avec Louis NICOLLET en premières noces, sur son acte de baptême du 12 Juillet 1726, elle est bien nommée Adrienne BUDIN fille de Antoine et Antoinette BERTIE. Son parrain fut Jean RIGOLET et sa marraine Adrienne DUFOUR

4- Mais pourquoi Adrienne se fait elle appeler DAILLY ?

DAILLY : Désigne celui qui est originaire d’Ailly, nom de plusieurs localités (plusieurs communes dans l’Eure, la Meuse et surtout la Somme). C’est dans la Somme que le patronyme est le plus répandu, mais on le trouve aussi en Saône-et-Loire. Sens du toponyme : ancien nom de domaine gallo-romain.

BUDIN : Désigne un nom de famille qui est la variation régionale de boudin, a désigné le marchand de boudin ou surnom d’un homme ventru .

Arbre de descendance de Antoine BUDIN & Antoinette BERTHIER

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Questions fréquemment posées

Est-il possible de remonter une branche quand on ne connaît pas le père biologique d'un enfant naturel ?
Deux cas de figure : la mère a pu laisser des indices à l’hôpital (Hôtel Dieu de Lyon par exemple) le père biologique a pu être présent pour la naissance ou le baptême de l’enfant… Ou malheureusement parfois, le secret fut bien gardé et aucun indice divulgué…
Je suis bloqué dans mes recherches, il y'a des lacunes dans les archives y'a t'il un moyen de remonter malgré tout ?
Les archives paroissiales celles de l’ancien régime effectivement peuvent être lacunaires, en effet il est possible de remonter la piste de ses ancêtres par le biais d’autres archives (actes notariés, travaux d’historien, presse ancienne etc …)
Peut-on retrouver des documents particuliers sur des ancêtres femmes ?
Vous pouvez en effet retrouver dans certaines archives, leur certificat d’études, leur permis de conduire, leur passeport, carte de résistance etc …
Puis je espérer remonter ma lignée d'ancêtres jusqu'à charlemagne ?
La réponse est non de manière certifiée par les actes c’est impossible en revanche par les travaux des historiens concernant les recherches effectuées à travers les siècles passés, il est possible que grâce à ces travaux vous remontiez à Charlemagne mais c’est loin d’être une évidence.
Est-il vrai que nous avons tous des ancêtres nobles ou des branches nobles?
Question très fréquente en généalogie, en réalité bon nombre de personnes ont des ancêtres nobles malheureusement à cause des lacunes dans les archives il est très compliqué d’en retrouver cependant c’est souvent grâce à une ancêtre que l’on retrouve une branche noble appelée aussi sang bleu.
Comment retrouver le passé et l'histoire militaire de mon ancêtre ?

Première chose à faire, rechercher son matricule militaire, ensuite pour approfondir la carrière militaire de votre ancêtre, confiez vos recherches généalogiques à l’étude Duchamp GeneaServices.

Quelle est la différence entre une lignée agnatique et une lignée cognatique ?
Une lignée agnatique cela signifie qu’on s’intéresse à la lignée des hommes d’un individu, c’est-à-dire le père, puis le grand-père, puis l’arrière-grand-père, etc. (dans les ascendants) ou le fils, puis le petit-fils, puis l’arrière-petit-fils, etc. (dans les descendants). La lignée cognatique c’est le contraire c’est uniquement par les femmes.
est il possible de découvrir une affaire criminelle dans sa généalogie ?
La réponse est oui grâce aux articles de la presse ancienne notamment la BNF, Gallica, et bien sûr grâce à la série U des archives, il est possible de retrouver un jugement criminel concernant votre ancêtre qu’il soit victime d’un crime ou coupable.
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