Sur les traces et l’histoire de … votre ancêtre Sosa 2021 ! Qui est-elle ?
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décembre 18, 2020

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Loïc Duchamp

2020 s’en va… 2021 se profile, qui est donc votre Sosa 2021 ?

Bonjour à tous, tout d’abord, savez-vous ce qu’est un numéro Sosa ?

Un sosa désigne simplement un ancêtre classé suivant la méthode de numérotation Sosa-Stradonitz. La méthode Sosa-Stradonitz est un système de numérotation qui permet de classer les ancêtres d’un individu. L’individu dont on établit la généalogie est appellé de cujus et porte le n°1. Son père le n°2, sa mère le n°3.

Composition fiche sur Heredis2021

Catherine Rey est donc ma Sosa 2021, elle est mon ancêtre 10 générations au dessus de moi. Mais comment arriver à ce sosa, par quelles recherches y parvient-on ?

Méthodologie pour arriver à votre Sosa 2021 épouse de votre Sosa 2020 !

Vous êtes vous le sosa 1, ensuite vous devez avoir votre mère sosa 3 pour enfin aller découvrir votre grand mère maternelle sosa 7, votre arrière grand mère sosa 15, votre arrière arrière grand mère sosa 31, la mère de cette dernière sosa 63, le père de cette dernière sosa 126, le père de ce dernier sosa 252, vous n’êtes plus très loin, la mère de ce dernier sosa 505, le père de cette dernière 1010 et enfin la mère de votre ancêtre 1010 et vous arrivez à 2021 ! Une femme porte toujours un numéro impair !

Arbre de descendance de Catherine Rey (Sosa 2021)

Arbre réalisé sur Geneanet

Sur les traces de Catherine Rey, qui est-elle ?

Catherine Rey est la fille de Jean Rey et de Suzanne Astier. Ses parents se sont mariés à Préaux (Ardèche), le 10 Janvier 1689. Ils ont établi un contrat de mariage devant Maître Claude Malatret, notaire de Préaux, le 30 Décembre 1688 soit 11 jours avant leur mariage religieux !

Catherine Rey est née peu de temps après le mariage de ses parents mais son acte de baptême n’a pour l’instant pas été retrouvé, elle aura deux soeurs Marie baptisée le 25 Septembre 1696 à Préaux et Suzanne le 28 Janvier 1700 à Préaux également.

Elle passe devant le notaire avec son futur mari François Banchet, le 12 Février 1713 à Préaux devant Maître Thomas Malatret, notaire de Préaux

Lorsqu’elle épouse François Banchet le 27 Février 1713 à Préaux, ce dernier exerce la profession de Maître Chapelier sur le lieu de la Coulange paroisse de Saint-Victor en Ardèche, Catherine est quant à elle dite du lieu du Rey à Préaux, fille de Jean et de Suzanne Astier.

Les Chemins du Patrimoine – Drôme – Mossant et la chapellerie de Bourg-de-Péage . – Vidéo Dailymotion

Découvrez un reportage sur un métier méconnu celui de Chapelier grâce au reportage des Chemins du Patrimoine présenté par Daphné Michelas sur France Bleu Drôme Ardèche.

Carte Ign et Carte de Cassini Préaux, Le Rey

Carte Ign et Carte de Cassini Saint Victor, La Coulange

La vie de famille de Catherine

Catherine devient mère pour la première fois le 20 Janvier 1714, en effet, son fils aîné Jean vient de naître à Saint-Victor. Son parrain fut Jean Rey, son grand père maternel et sa marraine Jeanne Rey sa tante. Trois ans plus tard, elle accouche de nouveau d’un garçon prénommé François qui sera mon ancêtre. Il fut baptisé le jour de sa naissance soit le 27 Janvier 1716 à Saint-Victor. Son parrain fut François Meysonat et sa marraine Jeanne Rey, sa tante. Après une période sans enfant connu, Catherine tombe de nouveau enceinte et donne naissance à une fille qu’elle prénommera Suzanne baptisée le 29 Septembre 1722 à Saint-Victor, son parrain fut Jean Duchamp de Saint-Félicien et sa marraine Suzanne Rey de Préaux. Le 21 Juillet 1726, un nouveau garçon vient s’ajouter à la fratrie, ils accueillent la naissance d’un petit garçon nommé Jean Pierre, il sera baptisé le 21 Juillet 1726 à Saint-Victor, son parrain fut Jean Daronnat demeurant à la Maisonneuve et sa marraine Marie Marcland.

Le décès du couple à Préaux

François Banchet décède le 30 Avril 1750 à Préaux au hameau du Rey, il est dit âgé de 84 ans environ ce qui le fait naître vers 1666 hors quand on retrouve l’acte de sépulture de son épouse Catherine Rey, décédée 14 ans plus tard soit le 19 Janvier 1764 âgée de 74 ans on se rend compte que François a épousé Catherine alors qu’il avait 47 ans et Catherine avait 23 ans, ils avaient donc plus de vingt ans d’écart … Si on regarde bien les dates de naissances de leurs enfants, Catherine avait 36 ans pour la naissance de Jean Pierre son dernier fils alors que son mari François avait 60 ans ! Supposition : Vu l’âge à son mariage de François Banchet, je pense qu’il était veuf malheureusement à cette époque sous l’ancien régime cela n’est pas systématiquement mentionné dans les registres, c’était un peu au bon vouloir des curés ou des vicaires, prêtres qui officiaient dans les paroisses !

Et vous c’est quand que vous vous mettez en quête de votre sosa 2021 ! Vous pouvez compter sur l’étude Duchamp Genea Services pour vous y aider ! Cela fera parti de ma bonne résolution pour cette nouvelle année qui se profile ! 😉

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Questions fréquemment posées

Est-il possible de remonter une branche quand on ne connaît pas le père biologique d'un enfant naturel ?
Deux cas de figure : la mère a pu laisser des indices à l’hôpital (Hôtel Dieu de Lyon par exemple) le père biologique a pu être présent pour la naissance ou le baptême de l’enfant… Ou malheureusement parfois, le secret fut bien gardé et aucun indice divulgué…
Je suis bloqué dans mes recherches, il y'a des lacunes dans les archives y'a t'il un moyen de remonter malgré tout ?
Les archives paroissiales celles de l’ancien régime effectivement peuvent être lacunaires, en effet il est possible de remonter la piste de ses ancêtres par le biais d’autres archives (actes notariés, travaux d’historien, presse ancienne etc …)
Peut-on retrouver des documents particuliers sur des ancêtres femmes ?
Vous pouvez en effet retrouver dans certaines archives, leur certificat d’études, leur permis de conduire, leur passeport, carte de résistance etc …
Puis je espérer remonter ma lignée d'ancêtres jusqu'à charlemagne ?
La réponse est non de manière certifiée par les actes c’est impossible en revanche par les travaux des historiens concernant les recherches effectuées à travers les siècles passés, il est possible que grâce à ces travaux vous remontiez à Charlemagne mais c’est loin d’être une évidence.
Est-il vrai que nous avons tous des ancêtres nobles ou des branches nobles?
Question très fréquente en généalogie, en réalité bon nombre de personnes ont des ancêtres nobles malheureusement à cause des lacunes dans les archives il est très compliqué d’en retrouver cependant c’est souvent grâce à une ancêtre que l’on retrouve une branche noble appelée aussi sang bleu.
Comment retrouver le passé et l'histoire militaire de mon ancêtre ?

Première chose à faire, rechercher son matricule militaire, ensuite pour approfondir la carrière militaire de votre ancêtre, confiez vos recherches généalogiques à l’étude Duchamp GeneaServices.

Quelle est la différence entre une lignée agnatique et une lignée cognatique ?
Une lignée agnatique cela signifie qu’on s’intéresse à la lignée des hommes d’un individu, c’est-à-dire le père, puis le grand-père, puis l’arrière-grand-père, etc. (dans les ascendants) ou le fils, puis le petit-fils, puis l’arrière-petit-fils, etc. (dans les descendants). La lignée cognatique c’est le contraire c’est uniquement par les femmes.
est il possible de découvrir une affaire criminelle dans sa généalogie ?
La réponse est oui grâce aux articles de la presse ancienne notamment la BNF, Gallica, et bien sûr grâce à la série U des archives, il est possible de retrouver un jugement criminel concernant votre ancêtre qu’il soit victime d’un crime ou coupable.
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