Une enquête biaisée depuis le début, sur les traces de mes ancêtres Nomades, la famille PRUNOT-BRETON … (MAJ)
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juillet 21, 2023

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Loïc Duchamp

Est-ce que vous aussi ça vous ai déjà arrivé d’avoir une enquête généalogique biaisée depuis le départ de vos recherches …

Et d’être à un point où vous êtes totalement perdu que vous doutez même des actes que vous avez retrouvé …

Partons donc de ce qui est certain avec ce tableau avec l’ascendance de Antoinette PRUNOT :

Première étape :

Partons donc à partir du mariage de Jean PRUNOT époux de Jeanne DUFOUR mariés le 11/08/1815 à Laizé (71)

Source : Archives Départementales de Saône et Loire, Laizé

Jean, domestique est le fils de défunt Jacques PRUNOT de son vivant Fendeur de bois, demeurant à son décès à Verzé (71) et de défunte Huguette MUTIN.

Il est dit né à Saint Germain des Bois et âgé de 23 ans lors de son mariage.

Archives départementales de Saône et Loire, Saint Germain en Brionnais

Il est dit fils de Jean et non de Jacques, bon une erreur de prénom ça arrivait souvent à cette époque et de Agathe MUTIN et non de Huguette, les prénoms sont assez semblables donc je n’en tiens pas rigueur…

2ème étape :

Je continue donc en recherchant le mariage de Jacques PRUNOT et de Agathe MUTIN, ils se sont mariés le 27/06/1791 à Saint Ambreuil (71)

Source : Archives départementales de Saône et Loire, Saint-Ambreuil

Sur cet acte de mariage on ne sait pas d’où est natif Jacques PRUNOT, on sait simplement qu’il est fendeur de bois et qu’il demeure dans la paroisse de Saint Germain des Bois « en Brionnais aujourd’hui ».

C’est à ce moment là que les choses se compliquent pour trouver son acte de baptême …

C’est peut être à ce moment là que les choses dérapent vis-à-vis de ma généalogie …

En recherchant sur divers sites de généalogie je retrouve bien un Jacques PRUNOT fils de Claude et Marguerite BRETON mais né à Perrigny sur l’Ognon en Côte d’Or, né le 13/09/1765…

Je suis donc parti sur l’idée que c’était mon ancêtre mais si j’avais eu tort et si c’était un homonyme ?

L’enquête me prouvera par la suite que ce n’est pas un homonyme !

Source : Archives départementales de Côte d’Or, Perrigny sur l’Ognon

3ème étape :

Je découvre donc assez vite que mes ancêtres bucherons ont énormément bougé …

Jacques aurait donc migré à Saint Ambreuil pour quelle raison exacte, le travail sans aucun doute …

Voyons voir la distance entre Perrigny sur l’Ognon et Saint-Ambreuil :

Source : Carte Google Maps, Itinéraire entre Saint Ambreuil et Perrigny sur l’Ognon

Vous vous rendez compte, 19h de marche direction sud-ouest.

4ème étape : La migration des ancêtres bucherons

On pourrait donc s’attendre à tout concernant ses parents et c’est là que l’on découvre un couple Claude PRUNOT et Marguerite BRETON mariés le 24/06/1755 à La Vieille Loye (39)

Archives départementales du Jura, La Vieille Loye

Mariés en 1755, lui est né en 13/09/1765 soit 10 ans après, regardons donc sur la carte le trajet qu’à du faire le couple au départ de La Vieille Loye pour Perrigny sur l’Ognon

Source : Carte Google Maps Itinéraire entre La Vieille Loye à Perrigny sur l’Ognon

Pourquoi donc partir au Nord, en quittant La Vieille Loye pour le département de la Côte d’Or ?                                                                                                                                                 

Puis revenir à Cousance dans le Jura pour donner naissance à un fils Nicolas, né le 10/03/1768.

Source : Archives Départementales du Jura, Cousance

Tiens, j’apprends une information intéressante Claude PRUNOT et Marguerite BRETON sont Fendeurs au bois du Miroir …

5ème étape : Evaluation de la distance entre Cousance et (Le) Miroir …

Source : Carte Google Maps Itinéraire entre Cousance et Le Miroir

Bien que Fendeurs de bois dans la commune du Miroir, je tiens enfin une explication les Moines de l’Abbaye ne procédaient pas aux baptêmes sur la commune seulement les mariages et sépultures, pour quelles raisons mystère …

Source : Archives départementales de Saône et Loire, Le Miroir (Menu Accueil)

On retrouve d’ailleurs Claude PRUNOT témoin du décès de Claude BERTHAUD dans la paroisse du Miroir, le 7/03/1767.

Source : Archives départementales de Saône et Loire, Le Miroir

Découvrez l’Histoire de l’abbaye du Miroir ici : MIROIR (Le)

Jacques PRUNOT le frère de Claude a lieu aussi eu un fils à Cousance pour les mêmes raisons que son frère lui aussi fendeur dans la commune du Miroir se rend à Cousance pour faire baptiser son fils Jean Louis qu’il a eut avec Philiberte FLEURY sa femme le 29/08/1771. Jacques était le parrain du fils de Claude né à Perrigny sur l’Ognon vous vous souvenez ?

Archives départementales du Jura, Cousance

Le 19 Brumaire an IX, soit le 10/11/1800 je retrouve la trace d’une Françoise PRUNOT décédée au Miroir épouse de Jacques GUIGUE. 

Serait-elle une soeur de Jacques et Nicolas ?

Archives départementales de Saône et Loire, (Le) Miroir

Je m’empresse d’aller rechercher son acte de mariage sur la commune du Miroir.

Je retrouve bien sa trace, elle s’est mariée le 15/06/1790 avec Jacques GUIGUE et elle est bien la fille de Claude PRUNOT et Marguerite BRETON.

Source : Archives départementales de Saône et Loire, (Le) Miroir

Sur cet acte j’apprends également que son frère Jacques PRUNOT témoin est illetré, ce qui est bien le cas lors de son mariage à Saint Ambreuil, les éléments concordent donc …

Françoise était âgée de 28 ans à son décès en 1800, elle s’est donc mariée à 18 ans, de plus, elle est dite fille communière de la paroisse du Miroir, elle n’y est donc pas née vis à vis de ce qui a été mentionné auparavant concernant les règles des Moines de l’abbaye, mais elle y a vécu, serait-elle donc née à Cousance, Falletans, La Vieille Loye ou ailleurs ?

A son décès Françoise résidait avec son mari au hameau des Courbes sur la paroisse, aujourd’hui l’adresse de ce hameau dirige vers l’Abbaye Notre Dame du Miroir qui ne se situe plus sur la commune du Miroir mais à Frontenaud !

Serait-elle donc native de Frontenaud ?

Un certain Claude PRUNAUT est décédé le 15 Pluviose an 13 à Blanzy, mais il y’a une grosse incohérence pourquoi dans ce cas, lors du remariage de son fils Jacques PRUNOT avec Marie Claudine BARRAS le 6 Floréal an 12 à Verzé ?

Archives départementales de Saône et Loire, Blanzy

Source : Archives départementales de Saône et Loire, Verzé avec Filae

On retrouve également une Marguerite BEURTHON veuve de Claude PRUNEAU décédée le 21/09/1813 à Toulon sur Arroux chez son gendre Jean BILBAULT.

Source : Archives départementales de Saône et Loire, Toulon-sur-Arroux

Conclusion :

Retracer le parcours de la vie de mes ancêtres Fendeurs de bois, bûcherons, ne fut pas chose aisée, l’enquête a prit de nombreuses années, car il faut savoir qu’originaires de la forêt de Chaux dans le Jura, mes ancêtres avaient des enfants dans plusieurs triages section de la forêt et se déplaçaient énormément !

Les ancêtres PRUNOT les plus anciens retrouvés à ce jour et cela en grande partie grâce à la SALSA, merci à eux sont Simon et Marie FAIBVRE (FAIVRE) (FEBVRE) mariés avant le 7/08/1701 sur la région d’Igny en Haute-Saône, date de naissance de leur fils aîné Prudent PRUNOT !

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Questions fréquemment posées

Est-il possible de remonter une branche quand on ne connaît pas le père biologique d'un enfant naturel ?
Deux cas de figure : la mère a pu laisser des indices à l’hôpital (Hôtel Dieu de Lyon par exemple) le père biologique a pu être présent pour la naissance ou le baptême de l’enfant… Ou malheureusement parfois, le secret fut bien gardé et aucun indice divulgué…
Je suis bloqué dans mes recherches, il y'a des lacunes dans les archives y'a t'il un moyen de remonter malgré tout ?
Les archives paroissiales celles de l’ancien régime effectivement peuvent être lacunaires, en effet il est possible de remonter la piste de ses ancêtres par le biais d’autres archives (actes notariés, travaux d’historien, presse ancienne etc …)
Peut-on retrouver des documents particuliers sur des ancêtres femmes ?
Vous pouvez en effet retrouver dans certaines archives, leur certificat d’études, leur permis de conduire, leur passeport, carte de résistance etc …
Puis je espérer remonter ma lignée d'ancêtres jusqu'à charlemagne ?
La réponse est non de manière certifiée par les actes c’est impossible en revanche par les travaux des historiens concernant les recherches effectuées à travers les siècles passés, il est possible que grâce à ces travaux vous remontiez à Charlemagne mais c’est loin d’être une évidence.
Est-il vrai que nous avons tous des ancêtres nobles ou des branches nobles?
Question très fréquente en généalogie, en réalité bon nombre de personnes ont des ancêtres nobles malheureusement à cause des lacunes dans les archives il est très compliqué d’en retrouver cependant c’est souvent grâce à une ancêtre que l’on retrouve une branche noble appelée aussi sang bleu.
Comment retrouver le passé et l'histoire militaire de mon ancêtre ?

Première chose à faire, rechercher son matricule militaire, ensuite pour approfondir la carrière militaire de votre ancêtre, confiez vos recherches généalogiques à l’étude Duchamp GeneaServices.

Quelle est la différence entre une lignée agnatique et une lignée cognatique ?
Une lignée agnatique cela signifie qu’on s’intéresse à la lignée des hommes d’un individu, c’est-à-dire le père, puis le grand-père, puis l’arrière-grand-père, etc. (dans les ascendants) ou le fils, puis le petit-fils, puis l’arrière-petit-fils, etc. (dans les descendants). La lignée cognatique c’est le contraire c’est uniquement par les femmes.
est il possible de découvrir une affaire criminelle dans sa généalogie ?
La réponse est oui grâce aux articles de la presse ancienne notamment la BNF, Gallica, et bien sûr grâce à la série U des archives, il est possible de retrouver un jugement criminel concernant votre ancêtre qu’il soit victime d’un crime ou coupable.
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