
Bloqué à la génération 12 concernant mes ancêtres maternels Pierre GOUY et Françoise NICOLAS mariés le 12 juin 1651 à Jarcieu (Isère)


Pierre et Françoise ont eu au moins 5 enfants :
1° Marc baptisé le 7 décembre 1651 à Jarcieu (Isère) , il est donc né très peu de temps après le mariage de ses parents.

Après son baptême aucune trace dudit Marc, a t-il eu des descendants ?
Ce prénom n’a jamais été redonné parmi les descendants LAGOUY, y’a t-il une raison à cela ?
Il avait comme parrain : Marc RADIX et comme marraine Marguerite BONNARDEL
Marc RADIX a été baptisé le 31 octobre 1610 à Jarcieu (Isère) , il est décédé le 10 juillet 1656 à Jarcieu (Isère).
2° Françoise GOUY a été baptisée le 21 septembre 1654 à Jarcieu (Isère), elle disparait ensuite des registres.
Son parrain : François NICOLAS, sa marraine Françoise ROBIN

3° Claude GOUY devenu LAGOUY mon aïeul sosa 1536, baptisé le 20 mars 1658 à Jarcieu (Isère)

Son parrain était : Annibal ENOCLE, sa marraine Antoinette NOYARET.
Il a épousé Anne MELION, le 17 juin 1685 à Bellegarde-Poussieu (Isère)
Il décède le 13 mars 1724 à Bellegarde-Poussieu (Isère).
4° Pierre GOUY a été baptisé le 4 juin 1662 à Jarcieu (Isère), il est témoin d’un événement familial en 1686, il a vécu jusqu’à 23 ans au moins, après nous perdons sa trace.

Parrain : Pierre VEYRIN ? , Marraine : Flourie JULIAN
Voici d’ailleurs la marraine Flourie JULIAN qui accouche d’une petite fille baptisée Jeanne NICOLAS, le 4 juillet 1666 à Jarcieu (Isère), puis un fils Louis NICOLAS baptisé le 24 mai 1668 à Jarcieu (Isère)


5° Clauda GOUY a été baptisée le 4 juin 1665 à Jarcieu (Isère), elle disparait ensuite des registres paroissiaux.
Son parrain : Claude MARCHAND ; Sa marraine : Clauda BADIN

Pierre GOUY devenu LAGOUY, leur père meurt le 26 février 1676, âgé d’une cinquantaine d’années à Jarcieu (Isère), Françoise NICOLAS, leur mère meurt après 1685 …


Sources consultées ici : https://archivesenligne1.archives-isere.fr/etat-civil-et-registres-paroissiaux
🔍 Pourquoi trouve-t-on des GOUY à Jarcieu seulement à partir de 1651 ?
Et quelles pistes explorer pour remonter l’origine du couple GOUY x NICOLAS ?
🧩 1. Comprendre l’apparition tardive du patronyme à Jarcieu
🧭 1.1. Une arrivée récente dans la paroisse
La cause la plus probable :
➡️ Pierre GOUY n’est pas originaire de Jarcieu.
➡️ Le mariage en 1651 avec Françoise NICOLAS, probablement native de Jarcieu ou d’une paroisse très proche, introduit le patronyme dans la commune.
👉 C’est un phénomène extrêmement courant en Valloire / Bas-Dauphiné au XVIIᵉ siècle :
le mariage se fait dans la paroisse de l’épouse, même si le mari vient d’ailleurs.
✍️ 1.2. Les variantes orthographiques : un piège classique
Le patronyme GOUY / GOY est dialectal, lié à un outil de vigneron.
Dans les registres XVIIᵉ, vous pouvez trouver :
- GOY
- GOI
- GOUIS
- GOUYON
- GUY
- GUYON
- LAGOUY / LEGOUY
- GOUY-PAILLER (forme ultérieure dans le secteur)
➡️ Il est probable que les GOUY existaient avant 1651… mais sous une autre forme.
📜 1.3. Lacunes et imperfections des registres
Even if Jarcieu possède des registres anciens, il peut manquer :
- certaines années
- des pages
- des marges contenant les patronymes
- des écritures illisibles
➡️ Une absence dans les registres ne signifie pas une absence dans la population.
🗺️ 2. Quelles pistes explorer pour Pierre GOUY et Françoise NICOLAS ?
🔎 2.1. Examiner Jarcieu systématiquement
📖 a) Relire les registres 1630–1700 “en continu”
Pas seulement via index, mais page à page :
Vous releverez toutes les graphies proches de GOUY et NICOLAS.
👶 b) Analyse des parrainages
Pour chacun des baptêmes du couple :
- noter parrain et marraine
- repérer les liens familiaux possibles
- identifier les patronymes récurrents
👉 Le réseau de parrainage est l’outil n°1 pour reconstituer l’origine d’un individu au XVIIᵉ siècle.
⚰️ c) Chercher les sépultures
L’absence de sépulture à Jarcieu du couple indique souvent :
➡️ migration vers une autre paroisse (souvent celle où l’on suit leurs enfants).
🧭 2.2. Explorer le “rayon paroissial” autour de Jarcieu
Les familles circulent beaucoup dans un triangle :
Jarcieu – Bellegarde-Poussieu – Beaurepaire – Pisieu – Sonnay – Anjou – Chanas
🎯 a) Priorité : Bellegarde-Poussieu
Leur fils Claude GOUY s’y marie en 1685.
👉 Indice majeur : le foyer familial d’origine pourrait être là.
📚 b) Dépouiller les paroisses voisines
Dans les registres de :
- Bellegarde-Poussieu
- Beaurepaire
- Sonnay
- Pisieu
- Anjou
- Chanas
Cherchez un baptême d’un Pierre GO(Y) vers 1615–1635.
🕍 c) Ne pas négliger la piste protestante
Le secteur possède une importante tradition réformée au XVIᵉ–XVIIᵉ siècle.
➡️ Certains GOUY peuvent n’apparaître que dans les registres protestants (Beaurepaire notamment), puis réintégrer l’Église catholique après 1650.
🪶 2.3. Les sources incontournables pour débloquer une lignée du XVIIᵉ siècle
📑 a) Notaires (AD38 – série 3E)
Les actes essentiels :
- contrats de mariage (probablement existants pour GOUY x NICOLAS ou leurs enfants)
- baux ruraux, ventes, partages
- inventaires après décès
Ce sont ces documents qui indiquent :
➡️ les villages d’origine
➡️ les parents encore vivants
➡️ les biens transmis
👉 Pour une famille paysanne du Dauphiné, c’est souvent la seule manière de franchir le mur du XVIIᵉ.
🗺️ b) Cadastre et rôles fiscaux
- cadastre napoléonien (plans + états de section)
- rôles de taille, capitation, vingtième
Cela permet :
- d’identifier les biens tenus par les GOUY au XIXᵉ
- de remonter ensuite par les actes de vente / héritage
- de repérer les lieux-dits historiques et leurs confronts (voisins portant les mêmes patronymes)
🏛️ c) Archives communales & associations locales
Les associations historiques de Jarcieu et du secteur Beaurepaire possèdent souvent :
- dépouillements internes
- listes de patronymes anciens
- fichiers de variantes
- relevés notariaux
👉 Un contact direct peut vous faire gagner des semaines de recherches.
🧪 3. Méthodologie synthétique
Voici une checklist opérationnelle :
✅ 1. Relecture complète de Jarcieu (1630–1700)
Variante GOUY/GOY/GUYON/LAGOUY.
✅ 2. Reconstitution du réseau de parrainage
Identifier la famille NICOLAS et les proches GOUY.
✅ 3. Recherche du berceau de Pierre dans les paroisses voisines
Bellegarde-Poussieu et Beaurepaire en priorité.
✅ 4. Consultation des registres protestants
Notamment Beaurepaire.
✅ 5. Dépouillement notarial ciblé (1640–1700)
Chercher un contrat de mariage ou une vente mentionnant l’origine.
✅ 6. Analyse du cadastre & des rôles fiscaux
Pour repérer la persistance du patronyme.
✅ 7. Croisement avec bases collaboratives (Geneanet, Filae)
Utilisées uniquement comme radar, toujours vérifiées par acte.
📚 Sources fiables – où chercher
Voici des ressources sûres et directement utilisables :
🏛️ Archives départementales de l’Isère
– Registres paroissiaux et d’état civil
– Notaires (3E)
– Cadastre et rôles fiscaux
👉 https://archives.isere.fr
📖 FamilySearch – registres paroissiaux & protestants
👉 https://www.familysearch.org/search/catalog
🔍 Guide des communes & inventaires AD38
👉 https://archives.isere.fr/inventaires
🌐 Bases généalogiques utiles (à vérifier systématiquement)
– Filae
– Geneanet
Ces outils permettent de repérer rapidement des variantes GOUY/GOY/GUYON.
🎯 Conclusion – Et maintenant, à moi de jouer
Si les GOUY n’apparaissent à Jarcieu qu’en 1651, ce n’est pas un mystère… mais un signal.
Un indice qu’il y a eu quelque part :
🌬️ une migration discrète d’un homme venu d’une paroisse voisine,
🔤 une orthographe changeante — GOY, GUY, GOUIS, LAGOUY — prête à brouiller les pistes,
📜 des registres parfois incomplets ou abîmés, comme autant de silences du XVIIᵉ siècle.
Pour retrouver l’origine de Pierre GOUY, la voie est désormais claire :
👉 croiser les registres,
👉 fouiller les minutes notariales,
👉 suivre la piste protestante,
👉 reconstituer les réseaux de parrainage et de voisinage.
Ce n’est plus seulement une recherche, c’est une quête d’indices, un fil à remonter dans l’ombre des archives.
Et maintenant…
📚 C’est à moi, accompagné de mes cousins descendants LAGOUY,
d’aller explorer ces traces,
de tourner les pages fragiles,
et d’ouvrir les liasses poussiéreuses des Archives départementales de l’Isère à Saint-Martin-d’Hères.
C’est là, quelque part entre deux actes, que l’histoire de Pierre GOUY nous attend !


