Sur les traces de la famille VERSEL/VERSEIL en Ardèche …
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mars 2, 2021

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Loïc Duchamp

Bonjour à tous, aujourd’hui nous partons sur les traces de la famille VERSEL/VERSEIL, patronyme peu courant aujourd’hui en Ardèche…

Embarquons au XVIIIe siècle, le 16 Février 1733 sur la paroisse de Colombier le Jeune, c’est l’heure du mariage pour Jean Pierre VERSEL/VERSEIL et Marguerite BLACHETTE/BLACHE.

Jean Pierre VERSEL est le fils de feu Jean VERSEL et de Catherine SAINT JUST mariés le 24/04/1692 à Colombier le Jeune.

Marguerite BLACHETTE est la fille de feu Antoine et de Marguerite BESSEAS mariés le 01/08/1684 devant Me Jacques CHALAYE, notaire de Pailharès.

Acte partiellement brûlé
Un acte certainement prit dans un début d’incendie

Antoine BLACHETTE y est décrit comme le fils de feux Pierre BLACHETTE et de Marie CATUSSON du lieu d’Arlebosc tandis que Marguerite BESSEAS est la fille de feu Philibert BESSEAS et de Jeanne GUIRONNET du lieu de Teisseron paroisse de Pailharès !

Un petit site très utile pour retrouver les hameaux aujourd’hui dans les différentes communes de France, certains hameaux ayant disparu ou ayant changé de nom.

Liste des lieux-dits (1) (territoires-fr.fr)

Revenons-en aux descendants du couple Pierre VERSEL/VERSEIL et Marguerite BLACHETTE/BLACHE.

Leur premier fils se nomme Louis, il est né le premier jour de l’année 1734 !

Parrain : Louis SAINT JUST, Marraine : Jeanne
Parrain : Jean SAINT JUST, Marraine : Catherine SAINT JUST, sa grand mère

Jean Thomas VERSEL est né la même année que son frère Louis, il est baptisé le 22 Décembre 1734 et décède le 25 Décembre 1734 soit le jour de Noël !

Parrain : Jean François SAINT JUST, Marraine : Jeanne BLACHETTE

Un an plus tard, le couple accueille la naissance d’un nouveau fils prénommé Jean François VERSEIL baptisé le 26 Décembre 1735.

Parrain : Jean François SAINT JUST, Marraine : Catherine SAINT JUST sa grand mère

Enfin une fille ! Le couple donne naissance à une fille prénommée Catherine VERSEIL, mon aïeule baptisée le 30 Octobre 1737 à Colombier le Jeune.

Parrain : Jean SOTTON, Marraine : Elisabeth SAINT JUST

Le 8 Janvier 1739, un autre de leur fils voit le jour, prénommé Jean Pierre VERSEIL.

Parrain : Jean FOUREL, Marraine : Marguerite SAUZE

Le 11 Octobre 1740, le couple accueille une petite fille prénommée Marguerite.

Marguerite décède à l’âge d’un mois le 22 Novembre 1740 à Colombier le Jeune.

Le 7 Octobre 1741, Jean Marc VERSEIL voit le jour sur le village de Colombier le Jeune.

Son parrain : François VERSEL l’a tenu pour lui estant trop jeune Jean François SAINT JUST, son oncle, Marraine : Magdalene PANAYE

Le 13 Juillet 1744 sur la commune de Colombier le Jeune, Claire Françoise VERSEL est née.

Son parrain : Jean Pierre VERSEL Marraine : Catherine VERSEL ses frère et soeur et à leur place estant trop jeunes l’ont présenté Jean François SAINT JUST et Claire PATOUILHARD

Claire Françoise est la dernière fille de la fratrie !

Le 12 Octobre 1762, Catherine VERSEL/VERSEIL épouse en premières noces Jean Pierre LAQUET à Arlebosc. Elle vit sur cette petite commune ardéchoise depuis plusieurs années, il faut dire que cette dernière n’est pas très éloignée de Colombier le Jeune, sa commune natale !

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Questions fréquemment posées

Est-il possible de remonter une branche quand on ne connaît pas le père biologique d'un enfant naturel ?
Deux cas de figure : la mère a pu laisser des indices à l’hôpital (Hôtel Dieu de Lyon par exemple) le père biologique a pu être présent pour la naissance ou le baptême de l’enfant… Ou malheureusement parfois, le secret fut bien gardé et aucun indice divulgué…
Je suis bloqué dans mes recherches, il y'a des lacunes dans les archives y'a t'il un moyen de remonter malgré tout ?
Les archives paroissiales celles de l’ancien régime effectivement peuvent être lacunaires, en effet il est possible de remonter la piste de ses ancêtres par le biais d’autres archives (actes notariés, travaux d’historien, presse ancienne etc …)
Peut-on retrouver des documents particuliers sur des ancêtres femmes ?
Vous pouvez en effet retrouver dans certaines archives, leur certificat d’études, leur permis de conduire, leur passeport, carte de résistance etc …
Puis je espérer remonter ma lignée d'ancêtres jusqu'à charlemagne ?
La réponse est non de manière certifiée par les actes c’est impossible en revanche par les travaux des historiens concernant les recherches effectuées à travers les siècles passés, il est possible que grâce à ces travaux vous remontiez à Charlemagne mais c’est loin d’être une évidence.
Est-il vrai que nous avons tous des ancêtres nobles ou des branches nobles?
Question très fréquente en généalogie, en réalité bon nombre de personnes ont des ancêtres nobles malheureusement à cause des lacunes dans les archives il est très compliqué d’en retrouver cependant c’est souvent grâce à une ancêtre que l’on retrouve une branche noble appelée aussi sang bleu.
Comment retrouver le passé et l'histoire militaire de mon ancêtre ?

Première chose à faire, rechercher son matricule militaire, ensuite pour approfondir la carrière militaire de votre ancêtre, confiez vos recherches généalogiques à l’étude Duchamp GeneaServices.

Quelle est la différence entre une lignée agnatique et une lignée cognatique ?
Une lignée agnatique cela signifie qu’on s’intéresse à la lignée des hommes d’un individu, c’est-à-dire le père, puis le grand-père, puis l’arrière-grand-père, etc. (dans les ascendants) ou le fils, puis le petit-fils, puis l’arrière-petit-fils, etc. (dans les descendants). La lignée cognatique c’est le contraire c’est uniquement par les femmes.
est il possible de découvrir une affaire criminelle dans sa généalogie ?
La réponse est oui grâce aux articles de la presse ancienne notamment la BNF, Gallica, et bien sûr grâce à la série U des archives, il est possible de retrouver un jugement criminel concernant votre ancêtre qu’il soit victime d’un crime ou coupable.
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