I- Aux origines de la famille Gache !

Le couple le plus ancien connu se nomme Jean Gache & Jeanne Noyarie/Noherie, mariés le 30 Mai 1724 à Vaudevant en Ardèche. Leur mariage n’étant pas filiatif, il est compliqué de remonter leur ascendance mais avec de l’abnégation rien n’est impossible !

Transcription : L’an mille sept cent vingt quatre et le trentième jour du mois de may après la publication de trois bans fait par trois dimanches … consécutifs entre Jean Gaches et Jeanne Noyarie, n’estant trouvé aucun empechement je soussigné prêtre de la parr[oisse] de Vaudevant, leur ay donné la bénédiction nuptiale selon la forme principale par cette église en présence d’Antoine Noyarie et …. Alemand tous deux dela susd[ite] parr[oisse] de ce enquis et requis.

2- Les enfants du couple

Jean Gache, leur premier fils né un an après leur mariage et baptisé le 11 Mars 1725.

Le parrain n’est autre que son grand père paternel Jean Gache et sa marraine sa grand mère maternelle Agnès Souvion.

S’en suit une longue période où je ne leur connais aucun enfant puis en 1731 c’est la naissance de Geneviève, baptisée le 31 Mai 1731 à Vaudevant, puis Catherine, baptisée le 9 Septembre 1733 et enfin de nouveau un fils Claude, baptisé le 13 Novembre 1745 mais cette fois ci à Saint-Félicien soit 20 ans après le mariage de ses parents !

3- Le testament de Jean Gache & Jeanne Noharie

Le 2 Juin 1760, Jean Gache passe devant Maître Mathieu Forot, notaire de Saint-Félicien, il est l’heure pour lui de faire son testament avec son épouse. Stupeur dans son testament il est fait mention de 8 enfants et non 4, mais alors où sont passés les baptêmes de François, Jean, Marie et Joseph ? Ils sont désormais domiciliés sur la commune de Saint-Victor.

4- Claude Gache épouse Marie Anne Garenne et naissances de leurs enfants

Claude Gache se marie avec Marianne Garennes, le 30 Octobre 1776 à Satillieu.

Peu de temps après leur mariage, un fils naît il s’agit de Jean Claude Gache, notre fameux disparu, il est baptisé dans l’église de Satillieu, le 28 Août 1777.

Une soeur prénommée Marie vient agrandir la famille, le 2 Octobre 1783 elle naît également à Satillieu.

5- Le mariage de Jean Claude Gache et Jeanne Marie Deigas/Deygas, jusqu’à sa mystérieuse disparition …

Ce jour du 9 Pluviose an 12, soit le 30 Janvier 1804, Jean Claude Gache épouse Jeanne Marie Deigas à Lalouvesc.

Ils auront cinq enfants 4 garçons et 1 fille. Claude, André, Jeanne Marie, Jean François Régis qui est mon ancêtre et enfin Antoine Auguste né le 15 Janvier 1820 à Saint Symphorien de Mahun. C’est après cette date que Jean Claude Gache disparait sans laisser de traces mais que lui est-il donc arrivé, c’est ce sur quoi j’enquête depuis mes 18 ans et à ce jour aucune réponse …

Le 15 Février 1830, André Gache épouse Marie Clémanson/Clémenson à Saint-Symphorien-de-Mahun, son père Jean Claude Gache est alors dit décédé.

Lors du mariage de son autre fils Claude Gache avec Marguerite Gache qui se sont mariés le 17 Janvier 1837 à Saint Symphorien de Mahun, le marié déclare sous serment qu’il ignore le domicile de son père à son décès …

Le 1 Mars 1840, Jean François Régis Gache épouse Marguerite Victoire Chirol et là encore Jeanne Marie Deigas déclare sous serment qu’elle ne connait pas le dernier domicile de son défunt mari… Mais alors que lui est-il arrivé et pourquoi son décès n’a pas été reporté dans l’enregistrement à l’époque, car le délai pour déclarer un disparu décédé est de minimum 20 ans à compter de sa disparition !

L’ absent
Il s’agit de celui qui « a cessé de paraître au lieu de son domicile ou de sa résidence sans que l’on ait eu de ses nouvelles ».

Le décès ne peut être constaté et n’est pas certain.

La loi prévoit, là également, une déclaration judiciaire qui aura les mêmes conséquences qu’un décès : la déclaration d’absence. Cependant, en raison de l’incertitude du décès, il existe un délai avant que cette déclaration ne puisse être prononcée. Ce délai est de 20 ans à compter de la disparition . Mais ce délai peut être raccourci à 10 ans à compter d’une décision judiciaire constatant la présomption d’absence.

Source : Comment faire face juridiquement à une disparition ? | Chambre de Paris

Et vous avez-vous des ancêtres portés disparus ?

Racontez-moi en commentaire, j’ai hâte de lire vos histoires !